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Conversion Passioniste

Conversion Passioniste
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25 août 2008

DE SI MYSTERIEUSES LARMES ! (Première partie)

25 août 2008

DE SI MYSTERIEUSES LARMES ! (Première partie)

C’est par les larmes que Jésus a décidé de m’appeler à Lui. Un flot de larmes, un torrent, une cascade, les chutes du Niagara … Des larmes qui depuis 7 années n’ont jamais cessé … Elles sont un peu plus espacées, et ne viennent plus, généralement, avec autant d’intensité et de violence … Mais elles surgissent souvent, au débotté, alors que pourtant mon cœur est en paix … Au fil des mois, puis des ans, elles ont aussi changé de « substance ». Mais j’y reviendrai un jour, bientôt.

Des larmes, des larmes … à ne plus pouvoir parler, communiquer, « vivre » tout simplement, comme on vit dans le monde. Un religieux m’a dit « C’est le don des larmes ». Ah ! Le don des larmes ! Un don de Dieu, m’a-t-il dit, une grâce qu’Il accorde parfois à ceux ou celles qu’il appelle.

Les larmes ! Moi qui tout au long de ma vie n’avais pleuré que de rage, de colère ! Parfois peut-être, au détour d’un film triste (et qui toujours me rappelait une situation personnelle !), avais-je versé une larme sentimentale ! Mais peu ! Encore chaque larme versée me ramenait-elle sans cesse à moi-même !

Mais sans doute faut-il, avant de parler de ma conversion, que je dise quelques mots sur cette femme que je fus, juste avant … !

Une femme « bien de ce monde » …

Deux maris, deux échecs ! Heureusement, deux merveilleux enfants ! Une vie personnelle et sociale agitée. Une vie professionnelle plutôt « réussie », mais fondée sur la lutte, le pouvoir, l’autorité, la dureté des rapports humains, un certain cynisme, et bien entendu sur l’orgueil. L’arbre orgueil et son cortège de fruits qui n’ont de délicieux que les premières bouchées, mais qui bien vite se révèlent amers …

Le fil conducteur, tout au long de ces années, fut une incessante recherche, un éternel questionnement : Pour quoi ? Pour qui ? Pourquoi ? Et mon regard blasé sur le monde, les événements et les êtres, n’était que l’expression concrète d’un ennui profond de ce monde. Aussi ai-je recherché bien des voies « spirituelles » qui, en fait, n’étaient que des effets de mode ou bien d’opportunisme.

Ainsi ai-je été franc-maçonne (après m’être un instant intéressée à la Rose-Croix) ; mais très vite, je m’en suis lassée, n’y trouvant que la version intimiste de ce qu’est le monde !

Ainsi suis-je devenue bouddhiste. J’y ai trouvé une philosophie qui me fut utile et nécessaire, quelque temps, pour grandir un peu en calme, en sagesse, en patience, en recul et en sens de la relativité et de l’impermanence des choses et des êtres … Une bonne hygiène de vie, en quelque sorte. Mais j’ai fini par comprendre que nous, occidentaux, nous ne trouverions jamais dans cette belle philosophie orientale, ce qui fait l’essence même de notre être, ce qui constitue nos racines … Une fois de plus, j’ai réalisé que le bouddhisme, pour moi, se heurtait aux limites de la personne humaine : s’améliorer et se perfectionner dans cette existence, avec  pour objectif unique de renaître meilleur, et encore meilleur (et en tout cas de ne surtout pas renaître dans de nouvelles souffrances, etc) … Le tout dans un cycle sans fin … Mais pour quoi, pour qui, Sinon pour « moi » ?. « Moi, moi, moi » … Pour les autres aussi, bien sûr, mais surtout pour moi !!! Durant ces quelques années de bouddhisme, je crois bien que « Dieu » était tout à fait absent de moi. Et insensiblement, inconsciemment aussi, tandis que passaient les années avec Bouddha (ce Bouddha qui, me disait mon maître tibétain, n’était lui aussi qu’une illusion …), je me trouvais insatisfaite, dans une vie « sans sens » … En fait, « Il » commençait à me manquer ! Je l’ignorais alors, bien entendu … mais oui, « Il » me manquait. Me manquait en tout cas cet « ailleurs », ce « personnage » bien au-dessus de moi, bien au-dessus de tout, qui donnerait un vrai sens à ma vie.

Tel était l'état d'esprit dans lequel je me trouvais lorsque je débarquai, un jour de la fin juillet 2001, au volant de ma décapotable et en compagnie de ma fille Marie-Frédérique et de notre Labrador, pour retrouver maman dans la petite maison qu'elle avait louée dans la campagne girondine.

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13 août 2008

THEME DE CE BLOG

Conversion : (lat. conversio). C’est l’action de "se tourner vers" ... La conversion est un

« retournement » …

Passioniste : (de « passion », lat. passio) la spiritualité passioniste se fonde sur la dévotion à la Passion du Christ et à sa Croix.


Aujourd’hui, 14 août 2008, après un long temps d’hésitation, mais désormais assurée que je peux, et que même je dois le faire, je viens vous parler de ce phénomène tellement mystérieux qui s’est passé en moi voilà exactement 7 ans (c’était le 14 août 2001), et qui non seulement persiste, mais s’amplifie, s’approfondit, s’intensifie.

Ce phénomène, c’est la conversion. Une conversion totale, absolue et « irrémédiable » !

Mon intention n’était guère de dévoiler au grand jour (surtout par ce media immensément incontrôlable qu’est Internet) ce qui aurait pu n’être, après tout, qu’une histoire personnelle.

Seulement voilà, il arrive que le désir de Dieu vienne en quelque sorte « contrarier » notre propre désir, dans l’unique objectif de servir son dessein divin.

Pour ce faire, Il a « utilisé » mes amis, les plus proches et les plus lointains, ayant tous en commun d’être des « mécréants » (comme je l’étais moi-même jusqu’à ce jour de ma conversion …).

A travers eux, par les réactions unanimement « bouleversées » qu’ils m’ont manifestées, certains ayant été fortement ébranlés voire déstabilisés dans leurs certitudes, d’autres m’ayant demandé de témoigner devant leurs amis de mon expérience … à travers eux, donc, le Seigneur m’a poussée à porter ce témoignage très simple, à le partager, à le transmettre.

Puis Il a mis sur mon chemin des êtres et des événements qui m’ont confirmée dans la certitude que c’était bien « Lui », et non mon imagination ou un quelconque désir de ma part, qui souhaitait que je me livre à cette confidence.

Très régulièrement, je viendrai donc ici raconter ce qui constitue la plus grande et la plus belle aventure que peut vivre un être au cours de toute son existence.

Je vous parlerai (ou j’essaierai … car les mots sont bien pauvres qui décrivent de si mystérieuses choses …) de ces instants « ravageurs » qui furent ceux de ma conversion ; de la femme tellement « de ce monde » que je fus jusqu’à cette date, et qui en quelques heures a complètement « retourné » sa vie ; de ce chemin purement « passioniste » qu’a pris ma foi, alors même que j’ignorais tout de l’existence de cette spiritualité.

Je vous parlerai de mon Directeur spirituel ; le Directeur spirituel, ce personnage indispensable pour aider, accompagner, porter parfois, diriger toujours, une âme qui se trouve confrontée à une conversion aussi « brutale » ! Car le chemin de foi d’un converti tardif est semé d’embûches ; ses ténèbres sont d’autant plus nombreuses et épaisses que ses grâces sont exceptionnelles. Aussi, sans l’aide d’un homme de Dieu « savant et expérimenté » (ste Thérèse d’Avila), le converti se trouve confronté à des épreuves bien trop lourdes pour les premiers pas hésitants de l’enfant qu’il est.

Heureusement, tel un père tendre, Jésus veille sur l’être qu’Il a « appelé » ; et s’Il le laisse parfois s’égratigner les genoux sur les pierres du chemin qui mène à Lui, jamais il ne le laisse chuter … et jamais ne l’abandonne !

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